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31/07/2018

L’Etna glisse environ de 14 millimètres par an vers la mer. Pour l’instant cela ne représente pas de danger mais il s’agit d’une situation qui mérite d’être surveillée et prise au sérieux. L’Etna n’est pas un volcan explosif (malgré sa position entre deux failles) mais il se déplace lentement dans la direction est-sud-est et cela pourrait engendrer de sérieux problèmes.

Suite à une étude faite par un groupe de chercheurs britanniques, il résulte que l’Etna, le volcan plus actif d’Europe, glisse petit à petit vers la mer à une vitesse de 14 millimètres par an. Selon les scientifiques cette situation doit être surveillée car elle pourrait engendrer une augmentation de risques liés à son activité.

VOLCAN ETNA : POUR L’INSTANT PAS DE RISQUE

Comme l’explique John Murray de la Open University et auteur de l’étude publiée sur le Bulletin of Vulcanology : «pour l’instant il ne faut pas s’alarmer, il s’agit d’une situation qu’il faut surveiller afin de comprendre son évolution». Mr. Murray a passé presque un demi-siècle à étudier l’Etna, sa recherche se base sur les résultats reportés par les stations GPS (ils captent les signaux des satellites et ils sont capables de mesurer les petites variations que les terrains subissent au cours des années).

Le cycle d’éruption de l’Etna est environ tous les deux ans. Les instruments sont sensibles aux changements millimétriques et grâce aux données enregistrées pendant 11 ans, Murray a pu affirmer que le volcan entier se déplace en direction est-sud-est vers la ville de Giarre à environ 15 kilomètres. Selon les vulcanologues l’Etna s’affaisse faiblement sur une pente d’environ 3 degrés car il repose sur une couche de sédiments flexibles.

L’Etna émet une énorme quantité de vapeur et d’autres gaz

Que peut-il se passer ? Penser à un mouvement du volcan de 14 millimètres par an cela veut dire 1,40 mètre tous les 100 ans ce qui semble futile, cependant la masse en mouvement est tellement grande que l’affaissement même s’il est lent pourrait avoir des conséquences catastrophiques sur les flancs du volcan : comme par exemple son effondrement ou de gigantesques glissements de terrains ainsi que les dommages conséquents qui sont difficiles à prévoir.

Les phénomènes se développent au fur et à mesure des siècles, des millénaires. Pour l’instant il aucun indice prévoit une situation de danger cependant Murray affirme que « Si dans dix ans la vitesse de glissement devait doubler il s’agirait alors d’un avertissement».

 

 


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